Portage salarial : un nouveau soutien au développement l’activité des indépendants

Écrit par le 30 juillet 2013 dans Création d'entreprise, Portage Salarial

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Les français fâchés avec leurs entrepreneurs ? Difficile à croire quand on se penche sur la dernière étude du Réseau Mondial de l’Audit RSM, publiée le 23 juillet dernier. Entre 2007 et 2011, l’Hexagone a accueilli quatre fois plus de nouvelles entreprises que ses partenaires du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni). Sur ces quatre années, 562 000 entreprises sont venues s’installer en France, une performance exceptionnelle qui a permis au pays de réaliser un taux de croissance annuelle de 4.5% en matière de création de PME.

Le bilan plus morose pour nos voisins de l’Union Européenne. Car si la Suisse continue de motiver les entrepreneurs, d’autres pays comme le Portugal ont bien du mal à attirer de nouveaux créateurs d’entreprises. En cause, une situation et un avenir économique parfois très flou. De l’autre coté de l’Atlantique, les Etats-Unis qui présentent une population cinq fois supérieure à celle de la France, ont vu se développer seulement 95 000 nouvelles PME entre 2007 et 2011. Un retard ressentit aussi chez nos voisins allemands qui eux n’ont pu accueillir que 95 000 nouvelles sociétés, soit un taux de croissance annuel assez faible, de l’ordre de 0.6%.

Le statut d’auto-entrepreneur « était » un des facteurs de cette croissance !

L’engouement des Français pour l’entrepreneuriat ne désemplit pas. L’étude nous rappelle d’ailleurs que les français avait massivement adopté le statut d’auto-entrepreneur depuis son apparition dans le paysage français en 2009. Si ce nouveau régime à été incontestablement une réussite, les récentes réformes engagées par les pouvoirs publics risque de le remettre en cause.  Des milliers de professionnels ont eu recours au statut d’auto-entrepreneur pour tester une activité et leurs capacités à entreprendre.  Limité dans le temps, avec un plafond de chiffre d’affaires considérablement réduit et une fiscalité alourdit, les professionnels risquent de ne plus autant avoir recours à ce statut pour exercer leur activité indépendamment. La « dolce vita entrepreneuriale » n’aura donc pas duré longtemps et c’est au fond tout une dynamique de création de valeur et d’investissement qui est affaiblie.

Si ce statut est désormais condamné à n’accueillir que quelques projets professionnels d’une faible ampleur, une autre forme d’indépendance continue sa lancée et s’installe de plus en plus dans le sillage de l’entrepreneuriat français : le portage salarial. Ce système est simple et présente deux grands avantages, bien différents des auto-entreprises. Tout d’abord, le portage salarial permet à des professionnels d’exercer leur activité en toute liberté sans avoir besoin de créer un statut juridique. La société de portage a pour rôle de soutenir ses consultants sur le plan administratif, en prenant en charge toutes les démarches liées à une activité indépendante, et sur le plan professionnel, en lui donnant les clés pour intervenir auprès de différentes entreprises sur des projets concrets.

Le portage salarial n’a pas simplement un rôle d’accompagnateur auprès des professionnels, contrairement au statut de l’auto-entreprise, il permet aussi maintenir l’activité des entreprises déjà existantes. Ces sociétés peuvent ainsi faire appel à de nouvelles compétences pour agir sur une problématique et contribuer au développement de l’activité de l’entreprise. Une prouesse à double sens qui ne peut se faire qu’en passant par le portage salarial.

Fort de ses 10 années d’expérience, Didaxis participe chaque jour à la création de nouvelles activités professionnelles et à la progression économique des entreprises françaises.

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