La tendance actuelle du monde du travail incite toujours les travailleurs à travailler plus longtemps. Entre le vieillissement majeur de la population lié à l’allongement de l’espérance de vie, l’âge du départ à la retraite qui ne cesse d’être repoussé et la crise économique qui bloque les emplois en France, les seniors ne trouvent pas facilement leur place sur le marché du travail.
Autrefois minoritaires, les seniors vont progressivement devenir majoritaires à l’horizon 2015-2050. En 2009, 38,9 % des personnes âgées de 55 à 64 ans avaient un emploi en France, taux inférieur à celui de l’Union Européenne (46 %). Aujourd’hui, le chômage des 50-64 ans touche 400 000 personnes dont 90 000 cadres.
Nombre de mesures ont été adoptées pour favoriser le maintien en activité des salariés seniors. Cependant, plus les salariés avancent en âge, moins les entreprises valorisent leur savoir-faire et leur expertise. Cela a été démontré maintes fois par les sociétés qui préfèrent faire appel à des experts de manière ponctuelle plutôt que de garder des experts seniors à plein temps qui coûtent souvent cher.
OCDE : « Actuellement, moins de la moitié des salariés passent directement de l’emploi à la retraite, les autres transitent par des dispositifs de non-emploi comme la préretraite, le chômage et, dans une moindre mesure, l’invalidité avec très peu de chances de retour vers l’emploi ».
Les problèmes principaux aujourd’hui sont le maintien des seniors en entreprise, et l’incitation des salariés à poursuivre ou reprendre leur activité. Depuis 2005, de nouvelles formes de travail se sont développées sur le marché dans le but de contrer la précarité. L’indépendance est de plus en plus prisée pour mettre en avant son expertise et son savoir-faire sur le terrain.
Les nouvelles formes d’emploi :
> Le portage salarial, une solution pour les seniors