Interview de Nathalie Gendreau, consultante Didaxis

Écrit par le 12 février 2014 dans Consultant, Portage Salarial

Nathalie GendreauEntreprendre Avant Tout : Bonjour Nathalie Gendreau, peux tu te présenter pour les lecteurs ?

Nathalie Gendreau : Bonjour, je m’appelle Nathalie Gendreau. J’ai 47 ans, et j’ai un fils de 21 ans. Je vis à Courbevoie depuis plus de dix ans, après avoir vécu dans le quartier de Montmartre pendant 4 ans et passé les 33 premières années de ma vie en Charente-Maritime.

EAT : Quel a été ton parcours professionnel?

Nathalie Gendreau : J’ai été formée aux métiers de la restauration au Lycée hôtelier de Talence, près de Bordeaux. Munie de mon brevet de technicien, j’ai travaillé pendant douze ans dans un restaurant, dans lequel j’étais chef de salle et maître d’apprentissage.
Pendant mes loisirs, j’écrivais des romans, des nouvelles, des contes fantastiques. Et j’étais correspondante de presse pour le quotidien Sud-Ouest. J’écrivais aussi pour le trimestriel de la ville de Saintes et le semestriel de la communauté de communes. Mais j’avais un rêve : vivre de ma plume et publier mes manuscrits.
C’est alors que j’ai pris la décision de me former au journalisme, à l’EMI-CFD, à Paris. Après un stage de trois semaines au magazine Terre Sauvage, j’ai intégré le Groupe Expo News, spécialisé dans le tourisme d’affaires. C’était un pont entre ma formation initiale et ma deuxième vie que j’ai emprunté avec plaisir. Conjuguer les savoir-faire tirés de plusieurs professions relève d’une volonté de ma part de nourrir ma curiosité et mon besoin d’évolution.
En 2006, j’ai publié une biographie romancée sur la vie d’un ancien déporté aux Éditions Gawsewitch. A suivi un roman psychologique sur les retrouvailles avec sa fille d’un père atteint de la maladie d’Alzheimer. J’ai également publié une biographie, chez le même éditeur, en tant que « nègre littéraire ».
Après un licenciement économique, j’ai collaboré en free-lance à plusieurs journaux nationaux et à des magazines du secteur du tourisme d’affaires. De plus, j’ai rédigé pour une entreprise spécialisée des comptes rendus et des synthèses de colloques, de congrès, de réunions de comités d’entreprise. J’ai transcrit pendant deux ans les procès-verbaux du comité central d’entreprise de France Télécom – Orange (CCE), avant d’intégrer définitivement la structure en 2007.
Je travaille aujourd’hui encore pour cette entreprise de l’économie sociale, où j’ai pu diversifier mes missions. J’ai mis en place un atelier d’écriture stylistique pour les collègues de mon service Activités économiques et professionnelles. Je relis, corrige, conseille et j’écris des synthèses et des articles web. Enfin, j’ai une mission ponctuelle de soutien formation sur l’alimentation d’un portail d’information et d’échange de données, dédié à tous élus d’Orange.
Ayant assisté à tous les débats, la crise sociale à laquelle Orange et ses salariés ont été confrontés à partir de 2009 m’a bouleversée au point de souhaiter me réorienter dans une voie où l’union de mes expériences en matière d’écriture et ma capacité d’écoute seraient plus utiles à l’autre. J’ai donc suivi une formation d’animatrice d’atelier d’écriture ludique et créative à visée bien-être à l’ARTEC. J’ai ensuite acquis des compétences dans la relation d’aide, l’écoute et l’accompagnement, et je me suis formée à la prévention du stress et des RPS (risques psychosociaux). Dans le même temps, j’ai entamé une validation des acquis de l’expérience à la Sorbonne Paris III. Je briguais la licence professionnelle d’écrivain public et de conseil en écriture professionnelle et privée afin de faire reconnaître mes compétences et les valoriser. Diplôme que j’ai obtenu au bout d’un an, avec mention bien, après avoir rédigé un mémoire très fourni.
J’ai proposé à mon entreprise actuelle d’organiser des ateliers d’écriture que j’ai rebaptisés « mieux-être ». Les deux tiers des salariés se sont prêtés au jeu par curiosité et ont plébiscité cette activité pour qu’elle devienne pérenne. Je suis en discussion avec ma direction sur les conditions de mise en œuvre. Son utilité sociale étant, pour elle, entendue.

EAT : Comment t’es venu ce désir de te lancer dans l’aventure du consultant ?

Nathalie Gendreau : À l’issue de cette expérience, riche et diversifiée, dans le domaine de l’écriture, j’ai choisi de créer PrestaPlume, une auto-entreprise qui propose des prestations de correction, de rédaction, de conseil en écriture et d’animation d’ateliers d’écriture mieux-être pour les particuliers. J’ai préféré être consultante pour proposer ces services aux entreprises. Être rattachée à un grand groupe dynamique tel que Didaxis me permet de toucher un public d’entreprises plus large, de partager avec d’autres consultants les bonnes pratiques sur nos métiers, de créer des synergies et, surtout, de ne pas rester isolée. C’est aussi au contact des autres que l’on se construit et que l’on puise les ressources nécessaires pour évoluer vers des terres encore inconnues. L’audace a besoin de stimuli, selon moi. Didaxis est le stimulus supplémentaire qu’il me fallait pour avancer encore plus loin dans mon projet avec la certitude d’y trouver du professionnalisme et du conseil.

EAT : Comment définis-tu ton travail?

Nathalie Gendreau : Je considère que l’écriture est la matière première de mes métiers. Je propose trois activités : la rédaction de récits de vie, le conseil en écriture et l’animation d’ateliers d’écriture mieux-être. Je me concentrerai sur la dernière, car plus innovante et touchant de près aux relations interpersonnelles.
J’ai testé sur moi ces ateliers lors de ma formation. Je connaissais, pour l’avoir pratiqué, le pouvoir réparateur et transformateur de l’écriture. Mais j’ignorais alors combien les émotions qu’elle provoquait permettaient de créer un climat de confiance et de respect au sein d’un groupe. Le sentiment d’appartenance est encore plus fort. En entreprise, c’est flagrant. Dans une ambiance musicale ou pas, je guide les personnes vers le relâchement de leur corps et de leur esprit. Je les incite à prendre conscience du moment présent. Un climat de confiance s’installe, les plumes se libèrent, jouent, se cherchent, se trouvent, s’invitent à la découverte, se révèlent à elles-mêmes, s’imaginent, se soulagent, s’élèvent, se réinventent, s’étonnent, se réconfortent… Chaque personne, atelier après atelier, chemine vers un mieux-être progressif. Ce qui aide notamment à combattre l’anxiété, à dédramatiser une situation, à renforcer la confiance, à se prémunir du stress, à rehausser l’estime de soi. Les bénéfices sont nombreux et propres à chacun, selon les besoins du moment. Cette pause ludique et créatrice est un souffle, une respiration, une impulsion qui permettent de reprendre son travail avec plus d’énergie, d’envie, d’entrain et de sérénité. Chaque atelier est différent suivant l’objectif à atteindre ou l’intention de l’entreprise : donner des outils à ses salariés pour les préserver du stress, créer une cohésion de groupe notamment lors d’une fusion de services, renforcer l’entente des membres d’une équipe… Et pourquoi ne pas aménager, tout simplement, un espace-temps de détente ? Tout est possible ! Je m’adapte aux besoins, aux urgences et à la culture de l’entreprise.

EAT : Quelle a été la plus grande difficulté à laquelle tu as du faire face en tant que consultant ?

Nathalie Gendreau : Je ne saurais vous dire, c’est trop tôt. Je commence juste l’aventure avec Didaxis et le système de portage salarial. Je peux, en revanche, vous parler des écueils à éviter dans mon métier d’animatrice d’ateliers d’écriture mieux-être. En fait, je m’attache plus au processus de l’écriture qu’à l’amélioration du style. Nous ne sommes pas dans un atelier d’écriture littéraire. En tant qu’animatrice, je n’interviens jamais dans la correction des textes, je ne les analyse pas, je ne les interprète pas. Mon rôle est de guider la personne dans l’expression de ses ressentis et de ses émotions, et de les accueillir avec bienveillance et en toute sécurité. En effet, je suis garante du cadre dont les deux piliers sont la confidentialité et le respect des textes et des personnes.

EAT : Pourquoi avoir choisi Didaxis ?

Nathalie Gendreau : J’ai rencontré une représentante de Didaxis au Salon de l’entreprenariat en octobre dernier. Je n’envisageais pas de m’engager dans une solution de portage salarial. Mais j’ai senti en mon interlocutrice une personne « spontanément » avenante et passionnée par l’entreprise qu’elle représentait. Elle a porté les valeurs humaines de Didaxis avec tant de chaleur et de conviction que j’ai été séduite. J’ai pris le temps de me renseigner davantage. Les prix pratiqués étaient corrects par rapport à la concurrence. Après la journée d’accueil, je puis affirmer que ma première impression a été la bonne. À Didaxis, on donne au consultant les moyens de réussir. Le personnel est disponible et affable. Lorsque j’ai adhéré, je n’avais pas prêté attention à sa notoriété. Seuls m’importaient le contact et ce sentiment d’être bien, entourée, sécurisée et propulsée. Cette interview, qui va contribuer à faire connaître mes savoir-faire et mes activités, est une preuve indiscutable de son engagement dans la réussite de ses consultants !

EAT : Comment peut-on te contacter?

Nathalie Gendreau : Je suis désormais sur les réseaux sociaux : Viadéo, Linkedin, Facebook et Twitter. J’ai créé un site professionnel www.prestaplume.fr, en complément de mon site d’auteur www.nathaliegendreau.fr. N’hésitez pas à m’appeler au 06.63.00.93.63 ou à me laisser un message à [email protected].
Je peux me déplacer dans les entreprises pour animer gratuitement un atelier « découverte ». Rien ne vaut l’expérience du vécu pour appréhender toutes les possibilités du médiateur de l’écriture.
Par ailleurs, si des consultants sont intéressés de découvrir ces ateliers, je serais heureuse de pouvoir leur en proposer un dans une des salles prêtées généreusement par Didaxis. Faites-vous connaître, et autorisez-vous à prendre rendez-vous avec vous-même. Je me ferai une joie de vous convier (en groupe de six) à une heure trente de détente et d’émotions… et même de rires !

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