Interview d’André Brouchet, consultant Didaxis

Écrit par le 28 juillet 2014 dans Consultant

A.Brouchet

Entreprendre Avant Tout : Bonjour André, peux-tu te présenter pour les lecteurs ?

Bonjour, je suis parisien, marié, mon épouse est professeur d’anglais. J’ai quatre enfants.

Actuellement retraité, mais aussi consultant, je me définis, au sein de Didaxis,  comme « coach/connecteur » ou « (R)éveilleur, en douceur, de Belles Endormies ».

EAT : Quel a été ton parcours professionnel ?

J’ai principalement travaillé en marketing, industriel et services, soit en indépendant, soit en lien avec des entreprises de conseil comme la CEGOS, la COFREMCA et autres cabinets spécialisés dans l’écoute « fine » des marchés. Cela m’a passionné au point de créer ma propre entreprise « Au Bon Conseil », que j’ai dirigé pendant plus de 20 ans, avec des clients du CAC 40, mais aussi pas mal de PME, Associations et Collectivités Locales.

Puis je me suis orienté vers l’animation et la communication « responsable ». Mon dernier poste salarié de 2000 à 2008 était « Chargé d’information national » dans le Groupe de gestion de copropriétés LAMY, devenu depuis NEXITY Gestion. J’étais aussi un élu du Comité d’Entreprise (100% des voix !) et j’ai été le premier en France à parler de « Copropriétés durables » !

Sur le plan financier,  j’ai été un des fondateurs de ETHIFINANCE et actuellement d’ETHIBANQUE.

L’efficience énergétique dans la construction des bâtiments est une des pistes que je suis en ce moment, car le marché est dynamique et mondial. Je souhaite d’ailleurs créer un groupe de travail sur ce sujet au sein de DIDAXIS. Avis aux amateurs, s’ils sont … professionnels !

Je suis aussi connu comme fédérateur de talents et de potentiels. Fondateur en 2004 du Club des ECO Business Angels, co fondateur de l’Institut du Design Territorial, membre du Comité d’Honneur de Shamengo, administrateur de diverses associations liées à l’innovation citoyenne et au Développement Durable, dont une chinoise, mes journées, et mes soirées, sont bien occupées ! Je tente de rationaliser tout cela, avec plus ou moins de succès…

EAT : Comment t’es venu ce désir de te lancer dans l’aventure du consultant ?

Par hasard ! Ayant fait socio psycho à Sorbonne Censier la bonne année (1968), je gagnais ma vie en étant enquêteur sondage puis comme enquêteur industriel. Tout naturellement, au fil des années et des missions, je suis devenu chargé d’étude et consultant junior, puis senior. Puis j’ai créé ma boîte. En fait,  je suis passionné par les entrepreneurs et les « personnes ressources » , surtout celles qui s’ignorent… Car nous sommes tous et toutes des « personnes ressources » mais nous ne le croyons pas, nous ne le voyons pas, donc nous ne le « vendons » pas.  Que sait-on de nos véritables talents ?

Donc, « (R)éveiller, en douceur, les Belles Endormies », mettre en évidence les talents cachés, les ressources oubliées, tout ce capital immatériel qui n’apparaît pas dans le bilan comptable mais qui peut fortement valoriser ou dévaloriser l’entreprise, les individus ou  un territoire, cela me plaît bien. Or, ce marché en émergence a besoin de véritables coachs, et surtout de vrais connecteurs…

Etre à la fois coach ET connecteur est un exercice délicat, subtil, que j’aime pratiquer, une émulation de bon aloi s’établissant rapidement avec mes clients. J’explore avec eux les chemins de LEUR futur désirable en les aidant à révéler, à mobiliser, leurs ressources cachées. Par des exercices de créativité, en les mettant « out of the box », je les exerce à saisir les opportunités par les cheveux, comme le Dieu Kaïros, celui qui passe, en courant, devant vous !

Faire du hasard son ami, et de vos contraintes des opportunités, cela s’apprend et se pratique… C’est la partie « connecting » de mon travail…

EAT : Comment définis-tu ton travail ?

Autrement dit, comment (r)éveiller les Belles Endormies ? En fait, je ne cherche pas, je trouve ! Et l’on me trouve, par internet, par les relations, par mes anciens clients aussi… Tout l’art consiste à convaincre le demandeur, peu à peu, CONCRÈTEMENT, que ses Belles à lui peuvent être sources de profits et que le Prince, ce n’est pas moi, mais lui…. Je ne fais que l’accompagner dans cette découverte, en lui indiquant au bon moment, les pistes et les gens à suivre et à mobiliser.

J’utilise pour cela mon carnet d’adresses mais aussi les réseaux de L’AREAL (L’Agence Ressources des Entrepreneurs et des Acteurs Locaux) du Club des Eco Business Angels, de l’IDT (Institut du Design Territorial) de l’Association Europe Chine des entrepreneurs de l’environnement, et de quelques autres (MANA, FEDD, ETHIBANQUE…).

En Coach/Connecting, ma prestation de base est de 200 € HT/Heure (facture DIDAXIS) avec un minimum de 10h réparties sur 3 mois.

Un bilan permet alors de savoir s’il est opportun, et rentable pour le client, de continuer avec moi en « coach/connecting » ou s’il a les éléments nécessaires et suffisants pour se passer, ou changer, de consultants. Etant un « généraliste » je peux alors lui préconiser des « spécialistes » ayant un bon rapport qualité/prix/délais. Ceux de Didaxis peut-être ?…

EAT : Quel est généralement ton type de clientèle ?

Les « Belles endormies » sont nombreuses, tout comme celles et ceux qui souhaitent les identifier.  Ce sont des personnes, des structures, des collectivités, des administrations, des associations, des fondations… qui attendent, consciemment ou inconsciemment le Prince Charmant, l’Ange Gardien, l’Autre, la « personne ressources » qui les aidera à repérer ce qui coince ou pourrait coincer dans leurs développements. En innovant, par exemple, ou en actualisant des projets jugés en leur temps trop avancés pour être rentable.

EAT : Pourquoi avoir choisi Didaxis ?

Je connais et je suis le parcours de Guillaume Cairou (PDG de Didaxis et Président du Club des Entrepreneurs) depuis dix ans. C’est un véritable entrepreneur et, même si j’ai de bons amis dans d’autres sociétés de portage, j’ai choisi DIDAXIS à cause de la « vision » de son manager, couplée à son sens de la délégation et de la responsabilité entrepreneuriale et sociale. Sa générosité aussi, envers les porteurs de projets qui avaient besoin de conseils et de salles de réunions, m’a frappé. S’implanter résolument à l’international, passer du Boulevard Haussmann à des locaux atypiques, placés au cœur  d’un quartier cosmopolite, vivant à l’heure d’internet, de la mixité sociale et de l’optimisme économique ancré dans des valeurs, dans le partage lucide de ressources, tout cela signifie que DIDAXIS est un organisme vivant qui évolue bien… Je surfe sur la vague !

EAT : Comment peut-on te contacter ? (numéro de tel, adresse e-mail…)

Mon profil détaillé est sur Google, Viadeo, Linkedin, et sur divers sites.

Je reçois mes clients à Paris, dans les bureaux de Didaxis, ou dans leur propre environnement, s’ils le préfèrent, il m’arrive même d’aller en province, si c’est vraiment nécessaire.

André BROUCHET, 48 rue Vitruve, 75020 Paris

Portable : 06 08 68 86 98 – Courriel : [email protected]

Un slogan : Ne pas gémir, agir !

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